Ferhat Mehenni: la Kabylie et Israël sont amis- (vidéo)

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Ferhat Mehenni président du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK)

Ferhat Mehenni a fait des déclarations surprenantes dans un entretien avec la chaîne israélienne i24news. Selon Mehenni, le peuple d’Israël est un ami du peuple kabyle en Algérie et ils entretiennent des relations différentes de celles de l’Algérie.

Mehenni a déclaré ne pas vouloir adopter la position algérienne, affirmant que le gouvernement intérimaire des tribus a effectué une visite de cinq jours à Jérusalem en 2012, où ils ont été bien accueillis par des responsables israéliens, y compris le vice-président de la Knesset Danny Danon. L’amitié entre le peuple kabyle et Israël n’est pas nouvelle et continuera à être considérée comme un pays ami.

Quant à sa position sur la question palestinienne, Mehenni a déclaré que le mouvement suit les rapports des Nations unies pour l’autodétermination des peuples et soutiendra pacifiquement le droit à l’autodétermination des Palestiniens.

Les déclarations de Mehenni ont suscité de nombreuses réactions en Algérie et ailleurs, car elles vont à l’encontre des positions traditionnelles en matière de relations internationales. Reste à voir comment ces déclarations auront un impact sur les relations entre les différentes parties impliquées.

Le rapprochement entre Alger et Paris est « sans lendemain »

Le président du Mouvement terroriste pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), Ferhat Mehenni, ne craint pas le récent rapprochement entre l’Algérie et la France. Au contraire, il est convaincu que ce rapprochement conjoncturel est voué à l’échec. Mehenni, qui vit en France en tant que réfugié politique sous la protection de la convention de Genève sur l’asile politique, affirme que ce rapprochement n’aura aucun impact négatif sur le combat pour l’indépendance de la Kabylie.

Lors d’une interview accordée à i24 News, Mehenni a expliqué que les intérêts des deux pays sont opposés et que l’Algérie suit les directives de la Russie. Il a également rejeté les affirmations selon lesquelles le MAK serait financé par Israël, le Maroc ou les États-Unis. Il a cependant indiqué qu’il serait heureux et reconnaissant si l’un de ces pays apportait son soutien au MAK.

Mehenni a également profité de l’occasion pour dénoncer la répression féroce du régime colonial algérien en Kabylie et le projet génocidaire « zéro kabyle » visant à exterminer le peuple kabyle. Il a souligné que des centaines de militants politiques kabyles sont actuellement détenus dans les geôles algériennes et que les aides médicales envoyées par la diaspora kabyle pour faire face à la crise sanitaire liée au Covid-19 ont été bloquées.

Les révélations alarmantes du conseiller politique de Ferhat Mehenni

Le MAK est considéré comme un mouvement criminel et terroriste potentiel en raison de preuves de son financement par de l’argent sale provenant du trafic de drogue et de l’achat d’armes destinées à des éléments radicaux. Il est également soutenu et financé par des puissances étrangères ennemies de l’Algérie, telles que le Makhzen et l’entité sioniste. Axel Belabbas, conseiller politique du terroriste Ferhat Mehenni, a admis cette situation. Cependant, il minimise l’existence de l’Etat algérien qui a des racines historiques antérieures à l’invasion française et ignore l’engagement patriotique et nationaliste de la région de Kabylie avec le FLN historique. La chaîne sioniste i24 soutient également le MAK.

Le MAK est également lié aux terroristes islamistes de RASHAD via des figures telles qu’Amir Boukhars, Hicham Aboud et Abdou Semmar. Le chanteur Allaoua, qui était autrefois proche de Ferhat Mehenni mais qui s’en est éloigné en raison de la violence du MAK, a comparé le MAK au groupe islamique armé sanguinaire des années 1990. Il a également été menacé de mort pour avoir exprimé des opinions contraires à celles de Ferhat Mehenni.

Le parti Istiklal a soumis un amendement au projet de loi sur l’attribution de la nationalité marocaine exigeant la maîtrise de la langue amazighe. Ce parti revendique une partie du territoire algérien et agit de manière similaire à Hassan II, qui hébergeait, armait et finançait les terroristes du GIA. Son rapprochement avec l’entité sioniste renforce la désapprobation des populations contre le roi et son Makhzen.

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