Assassinat de Ali Tounsi. Attention à la surenchère !

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Assassinat de Ali Tounsi.

Il est aux alentours de midi, quand survient l’information faisant état de l’assassinat à Alger du colonel Ali Tounsi, directeur général de la sureté nationale (premier policier du pays). Selon le ministère de l’intérieur, l’auteur n’est autre que l’un des collaborateurs de Ali Tounsi, qui se trouvait dans le bureau du feu colonel à l’occasion d’une réunion tenue avec plusieurs cadres de la sureté nationale.

Le corps de la victime est encore chaud, que les rumeurs les plus folles se déchainent déjà, sur les tenants et les aboutissants de cet évènement de la plus grande gravité.

Ali Tounsi

Depuis ce matin, la situation sécuritaire qui prévaut à Alger est l’otage de spéculations dangereuses de certains médias, car régulièrement infondées et aux conséquences malheureuses. L es plus impropables rumeurs circulent en ce moment majoritairement dans la pesse en ligne, suite à cet assasinat dont l’écho s’est propagé telle une trainée de poudre un peu partout de part le monde et particulièrement là où la communauté algérienne est importante.

Ainsi, selon certains sites d’informations, et pas les moindres, Alger serait en ce moment barricadée, bloquée, et fermée à double tours. Certains médias renchérissent jusqu’au point d’annoncer que l’armée était sorti dans la rue afin de parer à toute éventualité. La communauté nationale établie à l’étranger, ne cesse de se rapprocher de leurs proches restés au pays pour s’enquérir de la situation qu’ils craignent explosive.

Que nenni. Il n’y a point de quadrillage dans la Capitale, aucun char d’assaut en vue, encore moins des militaires de l’ANP qui déambulent dans les rues d’Alger. Certains quartiers comme celui de Beb El Oued (lieux de l’incident) sont, il est vrai ,difficiles à rallier pour des raisons évidentes, mais pour le reste Alger n’a pas encore cédé à la panique que décrivent certains canards.

Pour rappel, Alger comme tout le reste du pays fête aujourd’hui la naissance du prophète, et les seules rafales qui raisonnent un peu partout dans la ville sont heureusement l’œuvre de petits garnements, inconscients du lourd climat qui pèse sur la capitale et qui célèbrent à leur manière, à coup de pétards, la veillée du Mawlid Ennabaoui Echarif (naissance du prophète).

Les forces de sécurités, très présentes dans les rues d’Alger ces derniers jours ne sont pas plus nombreuses en cette soirée au climat délétère. Affaire à suivre…

Kha_Louna
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