Au-delà de 2040, la faim guettera les Algériens

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L’Algérie a beau être le plus grand pays d’Afrique en superficie, sa sécurité alimentaire est loin d’être assurée! Forte de ses richesses pétrolières et gazières, l’Algérie peut aujourd’hui se permettre d’importer toutes les denrées dont elle a besoin.

«L’Algérie importe, chèrement, 75% de ses besoins alimentaires» précise le site Maghreb Emergent. Sauf que par définition, le pétrole, comme le gaz, n’est pas une ressource durable, les puîts s’épuisent, au grand dam des économies qui tirent la majorité de leurs revenus des pétrodollars. A bien des égards, l’Algérie appartient à cette catégorie de pays.

«En Algérie, le déficit alimentaire est structurel. La question de la sécurité alimentaire est une préoccupation permanente et a été à la base de toutes les stratégies agricoles et rurales», affirme le site maghrébin.

Les besoins des Algériens ne faiblissent pas et Alger le sait bien au regard des différents plans de développement dans le secteur agricole. Mais les investissements nécessitent une politique volontariste de l’Etat algérien. Toutefois, le site maghrébin mentionne une autre difficultés liées aux nouveaux modes de consommation qui «risquent de réduire la portée des politiques de développement agricole et donc d’augmenter la dépendance vis-à-vis des marchés mondiaux», selon Maghreb Emergent.

L’Algérie est le premier importateur africain de denrées alimentaires. Cet approvisionnement en denrées alimentaires est donc tributaire du pétrole. L’amélioration des techniques agricoles ne permettent pas de nourrir les Algériens. La rareté en eau et en sol ne pousse pas à l’optimisme, commente le site. C’est un défi de taille pour l’Etat algérien, réduire la dépendance aux pétrodollars et aux cours mondiaux.

Le site maghrébin de conclure à l’avènement d’un stress alimentaire, lié à la raréfaction des ressources, et cela menacera la sécurité alimentaire.

«Jusqu’à 2030-2040, les recettes pétrolières continueront à payer la facture alimentaire. Au-delà, le futur alimentaire parait incertain. Les problématiques de diversification des ressources substituables aux hydrocarbures deviennent de plus urgentes à développer», conclut Maghreb Emergent.

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