La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, prévoit une année 2023 « plus difficile » pour l’économie mondiale, principalement à cause d’un ralentissement des principaux moteurs de la croissance mondiale.
« La nouvelle année sera plus difficile que celle que nous laissons derrière nous », a déclaré la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva ce dimanche sur CBS, estimant que « les trois principales économies que sont les États-Unis, l’Union européenne et la Chine, ralentissent toutes simultanément ».
Ainsi, selon le FMI, la situation pourrait nettement se dégrader, par rapport aux prévisions déjà moroses établies en octobre dernier. L’institution financière prévoit une croissance de 2,7% en 2023, ce qui représente le niveau le plus faible depuis 2001.
Les déclarations pessimistes de la directrice générale du FMI s’alignent avec celles d’autres institutions économiques internationales, telles que la Banque mondiale, l’OCDE, l’ONU, et l’OMC.
L’OCDE table désormais sur une croissance de 2,2% cette année. Pour la Banque mondiale, le PIB est attendu à 1,9%. Certains sont encore plus pessimistes : l’agence de notation Fitch Ratings prévoit, quant à elle, une croissance du PIB de seulement 1,4% l’année prochaine.
