En Algérie, l’ex-chef du GSPC en «lieu sûr», son ex-bras droit écroué

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Hassan Hattab

Le fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab, et Abderrezak el-Para, un des ex-responsables de cette organisation terroriste « réapparaissent ». On les savait détenus en un lieu secret depuis quelques années. Après la levée de l’état d’urgence, le ministre de la Justice Tayeb Belaïz vient officiellement de reconnaître que ces deux hommes sont détenus par les autorités.

L’ancien chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Aqmi, Hassan Hattab a été placé dans un « lieu sûr » tandis que l’ex-numéro deux de l’organisation Abderrezak el-Para, a été écroué, a indiqué le ministre algérien de la Justice Tayeb Belaïz.

La levée de l’état d’urgence met fin au mystère de leur disparition. C’est en vertu de ce texte qu’ils étaient détenus au secret. Le premier, Hassan Hattab, s’était repenti en septembre 2007. Une série d’actes terroristes lui ont été imputés dont l’assassinat de l’ex-Premier ministre Kasdi Merbah en 1993.

Le second, dénommé Amari Saïfi, dit Abderrezak el-Para, à qui l’on impute, entre autres, l’enlèvement de 32 touristes étrangers au Sahara en 2003, avait été extradé en octobre 2004 du Tchad par les autorités libyennes et remis à l’Algérie. Il est à présent officiellement écroué donc en attente d’un procès.

Par contre, Hassan Hattab serait placé en résidence protégée en raison des informations qu’il détiendrait et qui serait de nature à aider la justice dans des dossiers antiterroristes. Ce statut, inclus dans une révision du code de procédure pénale, a été entériné dernièrement en Conseil des ministres.

RFI

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