La chaîne française BFMTV licencie un journaliste marocain pour diffusion de faux reportages sur le Sahara Occidental

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journaliste marocain Rachid M'barki

France Maroc: Le limogeage du journaliste marocain Rachid M’barki par la chaîne française BFMTV a suscité une onde de choc dans le monde des médias. En effet, le directeur de la chaîne a annoncé, jeudi dernier, que le journaliste a été licencié pour faute grave, en raison de la diffusion de faux reportages qui tendaient à proposer le régime de Rabat sur le Sahara Occidental.

Selon le mail d’Abdel envoyé à l’équipe de la chaîne, une enquête interne a été diligentée par l’administration, montrant que le journaliste était impliqué dans la diffusion de plusieurs reportages qui ne correspondaient pas à la ligne éditoriale de BFMTV, entre 2021 et 2022. Il a également souligné que le contrat de Moubarak avec la chaîne a pris fin le 21 février 2023.

Le départ du journaliste marocain a été accueilli avec des réactions mitigées. Certains de ses collègues journalistes ont salué la décision de la chaîne française, estimant que le respect de la ligne éditoriale est crucial dans le métier de journalisme. D’autres, en revanche, ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une atteinte à la liberté de la presse.

Il convient de noter que la question du Sahara Occidental est très sensible au Maroc, et que toute tentative de manipulation des faits peut conduire à des tensions diplomatiques. Le licenciement de Rachid M’barki pourrait donc être perçu comme un avertissement pour les journalistes qui cherchent à biaiser la couverture de cette question.

Pour l’heure, le journaliste marocain n’a pas encore réagi publiquement à son licenciement. Toutefois, cette affaire devrait continuer de susciter des débats sur les limites de la liberté de la presse et la nécessité pour les médias de respecter les principes de déontologie journalistique.

Affaire de désinformation israélienne : Le présentateur de BFMTV Rachid M’barki impliqué

Une enquête menée par un groupe international de 100 journalistes a révélé que le présentateur de BFMTV, Rachid M’barki, est lié à un vaste projet de désinformation mené par une société israélienne.

Cette affaire a été mise au jour après une enquête interne ouverte par la chaîne d’information française en janvier 2023, suite à des soupçons sur Rachid M’barki. En effet, il a utilisé le terme « Sahara marocain », au lieu de « Sahara occidental », comme l’ont rapporté plusieurs médias français, suscitant des interrogations sur son impartialité.

Selon les résultats de l’enquête, Rachid M’barki a traité avec une agence de désinformation israélienne qui vend ses services dans le monde entier et s’est ingérée dans plus de 30 élections à travers le monde depuis plus de deux décennies.

Les journalistes d’investigation ont réussi à interviewer un responsable de cette cellule en Israël, qui leur a confirmé qu’il pouvait créer automatiquement de faux comptes sur Internet, écrire du contenu sur les réseaux sociaux, ou pirater des e-mails ou des comptes sur l’application Telegram, afin d’influencer notamment les campagnes électorales.

Marc-Olivier Vogel, le directeur de BFMTV, a déclaré que Rachid M’barki a été suspendu de ses fonctions le 11 janvier 2023, après avoir été alerté d’informations potentiellement biaisées diffusées à l’antenne. Le directeur général de la chaîne d’information, Marc-Olivier Vogel, a également déclaré qu’il ne faisait aucun doute que BFMTV était victime dans cette histoire.

Cette affaire a mis en lumière les pratiques de cette société israélienne qui menace selon Haaretz, « la démocratie ». Les journalistes d’investigation ont découvert que cette société était capable de créer de fausses informations sur les réseaux sociaux pour influencer les campagnes électorales et piéger les journalistes en leur fournissant des informations fausses. L’unité est dirigée par un ancien membre des forces spéciales israéliennes âgé de 50 ans qui travaille maintenant en privé sous le pseudonyme de « Jorge » et semble avoir travaillé sous couverture lors d’élections dans différents pays pendant plus de deux décennies.

Cette affaire soulève de sérieuses préoccupations quant à la désinformation qui est devenue une menace majeure pour la démocratie. Les médias ont un rôle important à jouer dans la lutte contre la désinformation et doivent être vigilants quant aux sources d’informations qu’ils utilisent. Cette enquête démontre également l’importance des enquêtes d’investigation menées par des journalistes indépendants pour révéler les pratiques illégales des acteurs de l’ombre qui menacent les libertés démocratiques.

Révélations sur une entreprise fictive israélienne spécialisée dans la désinformation électorale en Afrique

Nouveaux détails révélés sur l’affaire du journaliste marocain infiltré dans une organisation spécialisée dans l’influence, la manipulation électorale et la désinformation. Les enquêteurs se sont penchés sur la Fondation, une structure illégale en Israël, où le journaliste français Frédéric Metzo, accompagné de deux journalistes israéliens, ont enquêté pendant plusieurs mois.

La Fondation se présente comme une organisation active sur tous les continents, ayant participé à 33 campagnes électorales présidentielles, en majorité dans les pays anglophones et francophones d’Afrique. Leurs employés, anciens officiers de l’armée ou des services de renseignement israéliens, se présentent comme des experts en information financière, affaires militaires, guerre psychologique ou réseaux sociaux.

Au cœur de l’activité de la Fondation se trouve la désinformation en ligne, qui se base sur une plateforme numérique créant et activant de faux profils sur les plus grands réseaux sociaux. Cette technique de manipulation vise à influencer le plus de monde possible sur Twitter en postant des opinions fausses.

Le système exploite actuellement 39 213 faux profils différents, chacun avec une apparence et un centre d’intérêt authentiques, permettant ainsi d’atteindre une audience plus large. Les visages des faux profils sont des images de personnes réelles extraites d’Internet et leurs noms de famille sont un amalgame de milliers de noms stockés dans une base de données.

Cependant, la Fondation s’abstient de s’immiscer dans trois domaines : la politique nationale américaine, la Russie et Israël. La plupart des clients préfèrent rester anonymes, ce qui complique la tâche des enquêteurs. La Fondation affirme avoir vendu son système à plusieurs services de renseignement gouvernementaux, ce qui soulève de graves inquiétudes quant à l’utilisation de cette technologie de manipulation électorale à grande échelle.

L’affaire du journaliste marocain infiltré dans cette organisation spécialisée montre une fois de plus la complexité de l’influence et de la manipulation dans le monde numérique. Les réseaux sociaux, qui devraient être un lieu de partage et de communication, sont désormais utilisés pour diffuser de fausses informations, perturber les élections et influencer les opinions publiques. Il est urgent de prendre des mesures pour protéger la démocratie et la liberté d’expression contre ces pratiques de manipulation numérique.

Piratage de BFMTV : l’influence électorale et la désinformation à la lumière des récentes révélations

Une enquête récente a mis en lumière les activités de la Fondation, une organisation fictive spécialisée dans l’influence électorale et la désinformation en ligne. Les journalistes d’investigation Frederic Metzo, Gore Megiddo et Omar Bengaub ont infiltré cette organisation basée en Israël pendant plusieurs mois, et ont découvert des pratiques inquiétantes.

La Fondation prétend pouvoir recruter des journalistes de grands médias étrangers en échange d’une somme d’argent, selon les preuves recueillies lors de l’enquête. Les journalistes ont également été témoins d’une opération visant à discréditer les sanctions imposées à la Russie. Un extrait vidéo montrant Rachid Mubaraki parlant des difficultés rencontrées par l’industrie du yacht à Monaco après ces sanctions a été isolé et largement diffusé sur Twitter par la Fondation.

Le cœur de l’activité de la Fondation réside dans la création de faux profils en ligne, permettant la diffusion de désinformation sur les réseaux sociaux. Ils ont développé une plateforme numérique qui leur permet de créer de faux profils qui ont de véritables apparences en ligne et des centres d’intérêt faisant autorité. Ces profils postent leurs opinions dans l’espoir d’influencer le plus de monde possible sur Twitter.

Les journalistes ont découvert que la Fondation avait vendu ce système à plusieurs services de renseignement gouvernementaux. Début janvier 2023, la Fondation exploitait 39 213 faux profils différents, consultables dans une sorte de catalogue. Il existe des avatars de toutes les races, nationalités et sexes.

Ces pratiques inquiétantes soulèvent des questions importantes sur l’influence électorale et la désinformation en ligne. Comment pouvons-nous lutter contre ces pratiques illégales et dangereuses ? Comment pouvons-nous protéger notre démocratie et nos institutions contre de telles manipulations ? Ces questions restent sans réponse pour le moment, mais il est important de rester vigilant et de continuer à enquêter sur ces pratiques inquiétantes.

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