La droite française s’oppose à Macron sur la reconnaissance des crimes coloniaux en Algérie

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La droite française s'oppose à Macron sur la reconnaissance des crimes coloniaux en Algérie

La droite française, principalement représentée par le parti d’extrême droite, le Rassemblement national, s’oppose fermement à toute tentative de la France officielle de reconnaître ses crimes coloniaux en Algérie.

Le dernier exemple en date est le choix du président Emmanuel Macron d’honorer Giselle Halimi, militante féministe et avocate de la révolution algérienne. Cette décision a suscité une vive réaction de la part des politiciens de droite en France.

Marine Le Pen, la politicienne de droite et membre du Parlement français, a exprimé son refus total d’honorer Halimi, soulignant qu’elle avait refusé son entrée au Panthéon français parce qu’elle soutenait le National Front de libération contre le colonialisme français.

Marine Le Pen est allée trop loin dans ses déclarations, qualifiant l’Armée de libération nationale de « terroristes ». Le Pen, connue pour son hostilité envers l’Algérie, estime que la lutte de Halimi avec l’Algérie contre le colonialisme français devrait l’empêcher d’entrer dans le cimetière des grands et d’honorer d’autres personnalités françaises.

Le parlementaire français et porte-parole officiel du parti du Rassemblement national, Julien Odoul, a attaqué le choix de Macron d’honorer Halimi, déclarant : « D’autres visages féministes méritaient d’être honorés en ce jour. » Il a ajouté: « Je pense qu’il était plus approprié d’honorer les femmes et les filles du Harki et les pieds noirs qui ont été torturés par l’Armée de libération nationale, que Giselle Halimi a défendus. »

Ces politiciens de droite ont affirmé que Giselle Halimi soutenait la « brutalité » des membres du Front et de l’Armée de libération nationale contre l’armée française.

Cependant, malgré le rejet de la droite française, les Français ont approuvé le mouvement de Macron vers l’un des plus éminents défenseurs des droits des femmes.

En effet, l’hommage de Macron à Halimi comprenait une confession officielle du viol et de la torture de soldats français à la combattante Djamila Boupacha.

Cette controverse met en lumière les tensions entre les différentes forces politiques en France concernant la reconnaissance des crimes coloniaux de la France en Algérie. Alors que la gauche et les défenseurs des droits humains soutiennent la reconnaissance et la réparation des crimes coloniaux, la droite et l’extrême droite continuent de s’y opposer, réaffirmant leur position en faveur de la colonisation.

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