L’affaire Bouraoui : un casse-tête diplomatique pour l’Algérie et la Tunisie

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militante algérienne Amira Bouraoui

Amira Bouraoui, militante algérienne, a créé la controverse en franchissant illégalement la frontière tunisienne pour finalement atterrir en France. Dans des déclarations à la Radio Mosaïque tunisienne, Bouraoui a exprimé ses excuses à l’État tunisien pour ce qui a été considéré comme une violation de la souveraineté tunisienne.

L’Algérie a réagi en rappelant son ambassadeur à Paris pour des « consultations », accusant des diplomates français de l’avoir fait passer illégalement. Le ministère des Affaires étrangères algérien a qualifié le processus d’inacceptable et de causant beaucoup de tort aux relations algéro-françaises.

L’agence de presse algérienne a révélé l’imminence d’une rupture dans les relations algéro-françaises, tandis que les observateurs considèrent cette « évacuation secrète » de Bouraoui comme une violation de la souveraineté tunisienne et une menace pour les relations tendues entre les deux pays. Le limogeage récent du ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jerandi, a également été lié à cet « échec diplomatique ».

Au milieu de cette tourmente diplomatique, Bouraoui, qui se décrit comme « une femme, ni journaliste ni militante, ni titulaire d’aucune fonction », sera reçue en France dans les prochaines 48 heures et autorisée à s’exprimer sur les chaînes de télévision publiques. Les services de renseignements français ont déclaré la mobilisation générale de son « actualité », et son objectif est devenu clair.

Cette affaire met en évidence les tensions croissantes entre l’Algérie, la Tunisie et la France et montre la complexité de la politique étrangère dans une région en évolution constante.

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