L’Algérie donne son feu vert à d’importants investissements touristiques étrangers, retour des projets émiratis

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    Les difficultés rencontrées par les pèlerins algériens, lors de leur retour d’Arabie saoudite, ont amené les pouvoirs publics à fermer provisoirement cinq agences de tourisme.
    Le ministre en charge du secteur, Smail Mimoune, a précisé à la radio nationale chaine 3 qu’«une commission nationale se réunira pour retirer l’agrément ou sanctionner ces agences ».

    De même, il annonce que l’agrément des 874 agences de tourisme et de voyage actuellement en activité ne sera plus permanent, mais qu’il fera l’objet d’un renouvellement périodique tous les trois ans.
    Les agences auront des obligations contractuelles vis-à-vis de leurs clients et les contrôles de l’administration deviendront plus fréquents à l’avenir.

    L’agrément des agences de tourisme sera périodique

    Le renouvellement d’agrément des agences se fera sur la base d’un contrôle suivi d’un rapport des inspecteurs de tourisme.
    Cette mesure d’interdiction temporaire de ces agences s’inscrit dans une volonté affichée de normaliser la profession : « Dorénavant, dira le ministre, les gérants d’agence de voyage doivent être des professionnels et avoir un diplôme universitaire. Nous allons lancer des programmes de formation des gestionnaires d’agences de tourisme et de voyage au même titre que la formation des guides et des réceptionnistes »

    Projets touristiques débloqués

    Deux importants projets touristiques bloqués depuis de nombreux mois viennent d’être agréés par le Conseil national des investissements (CNI). Le premier, d’une valeur de 41 mds DZD soit 401, 31 M€, a été initié par une société mixte algéro-émiratie. Il devrait être à l’origine de la création de 1 500 emplois.
    Situé près de Sidi Fredj, une station balnéaire située sur la côte ouest d’Alger, ce centre se compose d’un hôtel 5 étoiles, de tours résidentielles, d’un centre commercial et d’une marina.
    Le second projet, d’un montant de 5 mds $ soit 3,63 mds€ est situé au Sud-Ouest de la capitale. Dounia Parc, c’est son nom, devrait générer, selon le ministre, quelques 778 emplois.

    Il s’agit en réalité d’une résidence de luxe de 800 hectares comptant 13 000 logements, un hôtel international, une tour de 47 étages, un hôpital international avec piscine, un centre d’affaires, une salle de conférence, un terrain de golf, un immense parking…
    Le groupe Emirat investments company (EIIC) a pris en charge ce projet à hauteur de 80%.

    www.econostrum.info

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