Le doyen de la Grande Mosquée de Paris : le voile est devenu une question hystérique en France

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doyen de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Mohamed Hafiz

Le hijab est devenu un sujet hystérique en France, a déclaré Chems-eddine Mohamed Hafiz, le doyen de la Grande Mosquée de Paris, dans une interview à la radio française « RTL ».

En tant que chef de la plus importante institution religieuse de France, Hafiz a souligné que lorsqu’une femme est croyante, elle doit également tenir compte de la société dans laquelle elle vit.

Il a expliqué qu’il existe un principe dans l’islam depuis 14 siècles, qui est le concept de nécessité, de restriction, et cela signifie que lorsqu’une femme ne peut pas, pour diverses raisons, porter le hijab, elle doit l’enlever. Cela ne signifie pas qu’elle perdra sa foi ou qu’elle ne sera plus musulmane.

Hafiz a également attiré l’attention sur une question importante, à savoir que dans les pays musulmans aujourd’hui, y a-t-il des femmes qui portent le hijab lorsqu’elles font du sport ? Il a souligné que le hijab ne doit pas être un obstacle à la pratique d’un sport ou à la participation à la vie publique, et que les femmes musulmanes peuvent trouver des moyens de concilier leur foi et leur vie en société.

Le doyen de la mosquée de Paris a appelé à la modération et à la tolérance dans le débat sur le voile, affirmant que la question du hijab ne doit pas être un sujet de discorde ou de division.

Il a souligné que la liberté religieuse est un droit fondamental qui doit être respecté, et que les femmes ont le droit de choisir de porter le hijab ou de ne pas le porter, en fonction de leur propre compréhension de leur foi et de leur environnement social.

En somme, le doyen de la Grande Mosquée de Paris appelle à une discussion apaisée sur la question du hijab en France, et met en avant le concept de nécessité et de restriction dans l’islam pour encourager les femmes musulmanes à trouver un équilibre entre leur foi et leur vie en société.

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