Le logiciel Pegasus derrière le licenciement du journaliste marocain Rachid M’barki de la chaîne française BFMTV

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journaliste marocain Rachid M'barki

Un nouveau scandale vient ébranler les piliers du système marocain du Makhzen. Cette fois-ci, il est lié à l’affaire d’espionnage « Pegasus », dans laquelle le Makhzen est impliqué en ayant participé à la production du logiciel produit par des partis sionistes. Le résultat de cette implication est la victime des médias français, qui ont payé un lourd tribut pour leur crédibilité et leur réputation.

Le Makhzen marocain est toujours impliqué dans les enquêtes concernant toute affaire qui touche le pays. Dans une enquête menée par Radio France avec le consortium Forbidden Stories, il a été révélé que Rachid M’barki, un journaliste français d’origine marocaine suspendu de la chaîne française BFMTV, a été manipulé par des mains sionistes dirigées par d’anciens membres de l’armée et des services de renseignement.

Plus d’un mois s’est écoulé depuis que la direction de BFMTV a suspendu Rachid M’barki et a ouvert une enquête interne sur son implication dans la manipulation de la crédibilité de la chaîne.

Cette enquête visait à savoir si le journaliste avait agi seul et à identifier les failles ayant permis l’arrivée d’éléments extérieurs à l’antenne en violation des règles internes habituelles.

Les soupçons qui ont arrêté les enquêteurs ont porté sur l’implication du journaliste marocain dans la défense des intérêts du régime du Makhzen en profitant de sa position de présentateur de nouvelles sur une chaîne française. Il a également violé la ligne éditoriale de la chaîne en utilisant le nom « Sahara marocain » au lieu du nom officiel de « Sahara occidental ».

L’enquête a porté sur un forum économique entre le Maroc et l’Espagne, organisé en juin dernier, où Rachid M’barki a qualifié le forum de « réalisé grâce au réchauffement des relations diplomatiques entre les deux pays depuis la reconnaissance par l’Espagne du Sahara marocain ». Cette description est en contradiction avec la ligne éditoriale de la chaîne.

L’enquête a conclu que le journaliste de 54 ans a avoué l’ingérence de parties extérieures, dont l’identité peut être connue en utilisant la règle « Je recherche le bénéficiaire et vous trouvez l’auteur. » Dans ce cas, le bénéficiaire est le système d’entrepôt marocain, qui tente depuis des décennies de contrôler par tous les moyens les terres désertiques occupées.

Le directeur de la chaîne, Marc-Olivier Vogel, a été obligé de suspendre le journaliste le 11 janvier 2023,

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