Le projet de gazoduc reliant l’Algérie et le Nigeria gagne en crédibilité face à celui du Maroc

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Des sources du secteur de l’énergie ont révélé que le projet de gazoduc reliant l’Algérie et le Nigeria a gagné en crédibilité par rapport à l’autre projet annoncé par le Maroc, qui traverse 10 pays africains et démarre les travaux en 2046. Le journal espagnol « De Objective » a cité des sources proches du dossier disant que le gazoduc reliant le Nigeria à l’Algérie va commencer à fonctionner dans peu de temps.

Le projet « le plus réalisable » selon ces sources est celui qui reliera le Nigeria à l’Algérie, malgré les inquiétudes quant à la menace que fait face ce projet en traversant la région du Sahel, en particulier le Niger, en raison de la situation sécuritaire qui y règne.

Ces données viennent bouleverser les plans du Maroc, qui devait démarrer les travaux sur son propre projet en 2046.

L’Algérie et le Nigeria sont des acteurs importants de la production de gaz en Afrique, et le développement d’un gazoduc les reliant renforcerait la stabilité et la sécurité de l’approvisionnement en gaz de la région. Les dernières décisions quant à l’avenir de ces projets sont encore en attente, mais il est clair que les pays concernés cherchent à maximiser leur potentiel énergétique.

Le Premier ministre Algérien Aïmene Benabderrahmane plaide pour l’avancement du projet de gazoduc transsaharien Lagos-Algérie.

Le 2 février 2023, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a plaidé pour l’incarcération du projet de gazoduc transsaharien Lagos-Algérie et a démontré l’engagement de l’Algérie à accélérer son rythme d’achèvement. En tant que représentant du président Tebboune, il a fait cette déclaration lors de l’ouverture du deuxième sommet de Dakar sur les facilités de financement en Afrique.

Le Premier ministre a souligné que l’Algérie, en collaboration avec le Niger et le Nigeria, est déterminée à réaliser ce projet. Il a également ajouté l’importance d’aligner les projets inscrits dans le programme PIDA avec les objectifs de l’agenda continental pour l’année 2063 et de respecter les procédures de l’Union Africaine pour la sélection des projets. Selon lui, cela inclut également l’approbation préalable des pays concernés par les projets sélectionnés, conformément à la charte fondatrice de l’Union Africaine.

Le Premier ministre Algérien est arrivé à Dakar pour participer à l’ouverture officielle du deuxième sommet sur le financement des entreprises en Afrique. Il a été accueilli par plusieurs hauts fonctionnaires, tels que Léopold Cedar Senghor, ministre sénégalais de la justice, Ismail Madiour Fall, garde des sceaux, ainsi que l’ambassadeur d’Algérie au Sénégal.

En conclusion, les déclarations du Premier ministre Aïmene Benabderrahmane montrent que l’Algérie est déterminée à réaliser le projet de gazoduc transsaharien Lagos-Algérie et que l’engagement à son avancement est fort. Le deuxième sommet sur le financement des entreprises en Afrique a offert une plateforme pour discuter de ces sujets importants et de la façon dont les gouvernements peuvent travailler ensemble pour encourager le développement économique en Afrique.

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