Les frais du lycée se heurtent aux parents: Exode massif des écoles privées vers les écoles publiques

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Algérie: Les directions étatiques de l’éducation enregistrent quotidiennement de nombreuses demandes de parents souhaitant transférer leurs enfants des établissements d’enseignement privés vers les écoles publiques à la veille de la prochaine rentrée scolaire, pour plusieurs considérations dont les plus importantes sont liées au faible niveau des enseignants dû à l’emploi précaire et aux augmentations folles et injustifiées des frais de scolarité annuels, ainsi qu’à la rébellion de certaines écoles contre l’arrêté interministériel qui définit le modèle du contrat scolaire qui lie les établissements et les parents d’élèves.

Des sources ont ​​rapporté que les services de l’éducation et des examens au niveau des directions de l’éducation des Wilaya, dès qu’ils reprennent le travail après les vacances d’été, reçoivent quotidiennement des centaines de demandes de parents souhaitant transférer leurs enfants d’établissements d’enseignement privés vers établissements d’enseignement publics, pour plusieurs raisons principalement liées au faible niveau d’éducation Professeurs dans certaines spécialités, en raison de la précarité de l’emploi, car il est apparu clairement à travers les pétitions des parents qu’il y a une professeure qui enseigne depuis plusieurs années, bien que ils n’ont pas de diplôme universitaire tel qu’un BA, alors qu’il existe une autre catégorie qui n’a même pas de diplôme de baccalauréat, en plus de leur collision avec des augmentations Les frais de scolarité annuels fous et injustifiés, car le coût du tutorat d’un élève est estimé à 22 millions de centimes sans compter les frais d’acquisition des manuels scolaires, un budget colossal que tous les parents ne peuvent pas débourser même pour les plus aisés, surtout pour ceux qui ont plus de deux enfants scolarisés.

en plus de rejeter certains écoles privées obligation d’incarner le contenu de l’arrêté ministériel conjoint avec le ministère du commerce, en date du 7 octobre 2020, qui précise le modèle du contrat de scolarisation liant les établissements d’enseignement privés et les parents d’élèves, tel qu’il a été constaté par les parents d’élèves. plaintes selon lesquelles ils sont obligés de payer les frais de scolarité pendant la période des vacances d’été C’est-à-dire les mois de juillet et août, où prétendez-vous qu’il est obligé de payer les salaires de ses employés et ouvriers, en particulier ceux qui travaillent pendant la période vacances en tant que personnel de ménage et d’entretien, bien que le modèle de contrat d’engagement ait été clairement énoncé et à l’article 11 de celui-ci, les parents sont exonérés du paiement des frais de scolarité dus en cas de force majeure, c’est-à-dire pendant la période de suspension des études des élèves.

Nos sources ajoutent que la Direction de l’Education Nationale du Centre a reçu à elle seule, au cours du mois de juillet, plus de 50 demandes de parents pour le transfert de leurs enfants d’établissements d’enseignement privés vers des établissements d’enseignement publics, tout en indiquant que l’erreur qualifiée de fatale, que beaucoup les parents font est leur approbation de tous les termes du contrat sans faire aucune réserve à son sujet, et la preuve est leur engagement à le ratifier avec les intérêts de la municipalité, ce qui les empêche de reculer au cas où ils se heurteraient à certains problèmes et obstacles qui s’opposent à la scolarisation de leurs enfants, ce qui s’est réellement passé pendant la période épidémique, où ils se sont retrouvés contraints de payer des frais de scolarité pendant la période de suspension sans que les élèves n’obtiennent leur droit d’étudier en recevant des cours en présentiel.

Les mêmes sources ont annoncé que les départements concernés commenceront fin août ou début septembre prochain, au plus tard, à étudier les demandes de transfert déposées à leur niveau, qui sont soumises aux dispositions contenues dans la loi directive sur l’éducation nationale 04/08, principalement liés à l’âge, au niveau et à la possibilité d’accueil disponible au niveau de chaque Etat, à condition qu’il soit décidé en temps utile, et que les parents soumettent les décisions de transfert ou la licence d’inscription dans les délais impartis, afin que leur les enfants peuvent s’inscrire aux places d’étude dans les établissements d’enseignement public vers lesquels ils sont transférés à temps et sans délai.

Il est à noter que le Comité National installé au niveau central et chargé d’étudier les demandes de création de nouvelles écoles privées, a refusé d’accorder des autorisations d’ouverture temporaires à certains nouveaux propriétaires, et a émis des réserves sur certaines situations en raison de l’absence de conditions , notamment ceux liés au « naming » et au lieu désigné pour accueillir l’établissement, ce qui contredit les conditions d’ouverture Bien que les commissions d’inspection technique d’État instituées au niveau des directions de l’éducation des États, et chargées d’étudier les conditions d’implantation et le contrôle des écoles privées, ont donné leur accord initial à certaines des demandes.

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