Peine de Mort pour 38 Accusés dans l’Affaire de l’Assassinat de Djamel Ben Ismaïl

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Peine de Mort pour 38 Accusés dans l'Affaire de l'Assassinat de Djamel Ben Ismaïl

Algérie: La cour d’appel de Dar El Beida, la capitale, a rendu son verdict lundi dans une affaire qui a tenu en haleine l’opinion publique. Les accusés, au nombre de 94, ont été jugés pour leur implication présumée dans l’assassinat de Djamel Ben Ismaïl. Après une semaine de procès, la cour a émis des peines allant de la peine de mort à deux ans de prison ferme.

Peines Variées pour les Accusés

Parmi les accusés, 38 ont été condamnés à la peine de mort, tandis que 6 ont écopé de 20 ans de prison ferme. Un accusé a été condamné à 10 ans de prison, et 15 autres ont reçu des peines de trois ans de prison ferme, assorties d’une amende de 100 000 DA.

Outre les peines criminelles, l’affaire a également impliqué des parties civiles, dont « F. Elias », propriétaire d’une voiture « Clio » gravement endommagée, l’entreprise de télécommunications d’Algérie, et l’agent judiciaire du trésor. Ces parties ont réclamé des compensations financières et la confirmation des jugements du tribunal de première instance.

Décisions de la Cour Concernant les Indemnités

Après délibération, la juge de la séance a ordonné aux accusés condamnés de verser une indemnité financière de 20 millions de DA en faveur des ayants droit, notamment le père de la victime, « Nour al-Din Ben Ismaïl ». De plus, un paiement solidaire de 3 millions de DA a été imposé à « F. Elias », et une compensation financière de 200 000 DA a été accordée à l’agent judiciaire du trésor public. La constitution d’Algérie Télécom en tant que partie civile a été rejetée.

Contexte et Accusations

Il est important de noter que cette affaire a été traitée par la cour criminelle exceptionnelle du tribunal de Dar El Beida, au lieu du tribunal de la République algérienne, pour des raisons de sécurité et d’organisation.

Les accusés ont été confrontés à des chefs d’accusation graves, notamment des actes de terrorisme, des actes de sabotage visant la sécurité de l’État et l’unité nationale, ainsi que des actes de violence contre les forces de l’ordre.

Ces actes ont semé la terreur parmi la population, créant un climat d’insécurité à travers des agressions physiques et morales. Les accusations incluent également des meurtres, de la torture, de l’incitation à la violence, ainsi que d’autres délits liés à des rassemblements armés et des actes de violence contre les forces de l’ordre.

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