Permis d’importation de voitures en échange d’un engagement à fabriquer dans les 3 ans!

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Algerie: Le groupe de concessionnaires automobiles a soulevé de nouvelles propositions pour sortir de la crise automobile que connaît le marché algérien depuis 4 ans, les conditions nécessaires, en contrepartie pour ceux qui signent un engagement de se convertir à l’industrialisation dans un délai maximum de 3 ans.

Dans une lettre adressée au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le 7 juillet, les concessions automobiles potentielles, dont le nombre est estimé à 75, se sont engagées à mettre en place une industrie locale de l’automobile et de sa manutention affiliée, par une véritable transformation technologique, au sein de une période n’excédant pas trois ans à compter de la date de délivrance des crédits.

Le même message appelait à ouvrir l’importation de voitures neuves à la vente, mais d’une manière délibérée qui assure l’exploitation optimale des devises fortes, en se basant sur deux points : les besoins actuels du marché local et les perspectives d’avenir du parc automobile en Algérie. .

Les concessionnaires ont proposé que la délivrance des crédits soit conditionnée à une promesse écrite d’investir dans l’industrie automobile dans un délai maximum de trois ans de la part du mandataire bénéficiaire, à condition que la deuxième étape comprenne une véritable percée dans l’industrie automobile, par la coordination entre les différents investisseurs, car cette coordination vise à établir un socle solide, l’industrie automobile en particulier et l’industrie mécanique en général.

A cet égard, les agents ont confirmé qu’ils s’efforceront de fournir régulièrement toutes les informations au ministère de l’Industrie sur les étapes de mise en œuvre, afin qu’il puisse assurer le suivi du projet, et cette coordination – selon eux – permet également la l’intégration des industries actuellement disponibles.

La lettre évoquait également la mauvaise situation dans laquelle vivent les agents, notamment: «Nous, en tant qu’institutions demandant l’accréditation, subissons toujours de lourdes pertes financières en raison des charges que nous devons en attendant l’accréditation, et cela est principalement représenté dans tout ce qui concerne le loyer. , les salaires et les équipements d’infrastructure imposés dans le cahier des charges émis par le commandement du ministère.

Les agents dénonçaient ce qu’ils appelaient « la tromperie de la loi », à travers la popularité des importations dans le but de vendre illégalement et sans crédits, récemment sur le marché parallèle, qui n’offre pas la moindre protection au consommateur, « ce dernier représente le partie la plus importante du cahier des charges imposé pour la réalisation de ces opérations commerciales, qui est la garantie, le SAV et le réseau commercial », selon le même message.

Le message évoquait l’importation illégale de voitures neuves et l’ouverture de la porte à la spéculation sur les prix, puisque la hausse des prix dépassait le million de dinars par véhicule, sans parler des énormes sommes d’argent finançant le marché noir, et une menace directe pour le pouvoir d’achat du consommateur.

Les agents ont conclu en disant : « L’absence de commerce automobile en Algérie réduit le volume des échanges commerciaux internes d’un millier de milliards de dinars algériens, avec toutes les recettes fiscales et l’emploi qui en découlent, comme nos estimations du nombre de postes de travail qui ont été licenciés dépassé cent mille emplois directs et indirects, notamment dans les zones d’ombre où il y a moins d’offres d’emploi.

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