Pour la CNCD d’Oran la marche du 12 Février n’est qu’un début

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    Les animateurs de la coordination nationale pour le changement et la démocratie d’Oran (CNCD) ont organisé un point de presse aujourd’hui au siège de la LADDH afin d’apporter des précisions sur la mobilisation citoyenne qui se construit autour de cette coordination et surtout afin d’annoncer le maintien du rassemblement prévu le 12 Février à Oran.

    Présents en nombre, notamment des jeunes, ils ont délégué CHOUICHA Kaddour un syndicaliste et membre de la LADDH, pour s’exprimer lors de cette rencontre avec des journalistes et qui a d’emblée d’expliqué que : « Le rassemblement du 12 Février à la Place du 1 er Novembre est une action en appuis à la marche d’ Alger qui aura lieu le 12 également et cela même si aucune autorisation ne nous sera donnée…. »

    En effet, pour le CNCD d’Oran il est clair que les annonces faites par le chef de l’Etat relatives à la levée « prochainement » de l’état d’urgence et les marches qui seraient autorisées à l’exception de la capitale, ne sont que des mensonge. Pour preuves, le refus des services de la wilaya d’Oran ( Préfecture) de recevoir leur demande pour la tenue du rassemblement à la place du 1er Novembre.

    Face aux pressions que subissent les animateurs et les participants de la CNCD-Oran le porte parole déclarera que pour le rassemblement du 12 « les services de polices ont une mission qui est constitutionnelle. Cette mission est celle de protéger les citoyens et les manifestants ». Et de poursuivre : « Aux autorités d’assumer leur responsabilité en protégeant les manifestants car les citoyens sont décidés à utiliser leur droit constitutionnel ».

    Cette rencontre avec la presse tait également l’occasion pour les animateurs de la CNCD-Oran de tendre la main aux jeunes, les enjoignant à ne pas s’immoler mais à s’engager et à faire de la politique. Quant à la question des émeutiers arrêtés, le CNCD-Oran demande  » la libération de tous les émeutiers car les vrais coupable sont ceux qui ont créés les conditions des émeutes ».

    Ne voulant pas nier les différences qui existe au niveau de tous les partenaires de la coordination, l’orateur réaffirmera néanmoins que ceux-ci sont tous d’accord et mobilisés autour du socle commun arrêté c’est-à-dire la fin de l’état d’urgence, à savoir : La libération des émeutiers, l’ouverture du champ politique associatif, syndical et médiatique, en ajoutant avec force : « Nous voulons une autre République, le rassemblement et la marche du 12 ne sont qu’un point de départ, le début d’un plus grand mouvement de mobilisation qui va durer »

    Tous encore seront unanime afin de signifier leur solidarité envers les peuples Tunisien et Égyptien dans leur conquête des droits et de la liberté.

    Fayçal Moulay

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