Pression sur le Marché Automobile Algérien : Un Souffle Attendu à Partir de 2024

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Pression sur le Marché Automobile Algérien : Un Souffle Attendu à Partir de 2024

L’Algérie a alloué 2,6 milliards de dollars pour l’importation de véhicules en 2023, selon les déclarations du ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, lors d’une séance à l’Assemblée populaire nationale (APN) le jeudi 5 octobre.

Un Budget Conséquent pour l’Importation Automobile

« Nous avons réservé une enveloppe de 2,6 milliards de dollars pour l’importation des véhicules en 2023. Nous avons utilisé 40 % de cette somme », a précisé le ministre en réponse à une question écrite d’un député.

Il a également révélé que la marque Fiat Algérie a l’intention d’importer 40 000 voitures d’ici la fin de l’année, en plus des 35 000 véhicules déjà importés, ainsi que 10 000 véhicules de la marque Jac.

La Pression sur le Marché Automobile

Le ministre a déclaré que son département avait octroyé des agréments à 24 concessionnaires pour l’importation de plus de 180 000 véhicules, y compris des voitures, des motocyclettes, des camions et des véhicules agricoles, pour un montant total de plus de 1,9 milliard de dollars d’ici la fin de l’année.

Cependant, il a regretté que certains concessionnaires aient demandé et obtenu l’autorisation d’importer, pour ensuite cesser leurs activités.

Un Souffle Attendu en 2024

Le marché automobile en Algérie, sous forte pression depuis plusieurs années en raison de la fermeture à l’importation, devrait connaître un répit à partir de 2024. Cela s’explique par l’entrée en production de l’usine Fiat Algérie en décembre prochain et le démarrage des activités des concessionnaires automobiles agréés.

Ali Aoun a rappelé que « aucun véhicule neuf n’est entré en Algérie en quatre ans », ce qui a contribué à la hausse des prix des voitures. Cependant, avec l’arrivée prévue des véhicules des marques Fiat, Jac et Opel, la pression sur le marché devrait commencer à diminuer.

Des Coûts Non Dévoilés

Interrogé sur les coûts des véhicules assemblés en Algérie ou importés, le ministre Ali Aoun a refusé de répondre.

Le marché automobile algérien, marqué par une pénurie et une hausse des prix des voitures, a vu une lueur d’espoir en mars dernier lorsque le gouvernement a levé l’interdiction d’importer des voitures en accordant des agréments à Fiat, Opel et Jac. Seule la marque italienne Fiat a commencé ses activités d’importation et de vente de véhicules neufs en Algérie, lançant également la construction d’une usine de montage à Oran.

L’avenir du marché automobile algérien s’annonce plus prometteur à partir de 2024 avec l’arrivée des nouvelles marques et la production locale. Cependant, les défis persistent quant à la disponibilité et à l’accessibilité des véhicules pour les citoyens algériens.

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