Scandale « MarocGate »: le Maroc demande une déclaration contre l’Algérie avant la visite de Macron à Rabat

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roi du maroc mohammed vi emmanuel macron

France Maroc – Alors que la visite du président Emmanuel Macron au Maroc est prévue pour février prochain, un nouveau scandale politique a émergé. Le journaliste français Georges Malbrunot, rédacteur en chef du journal français « Le Figaro », a révélé que le Maroc a demandé à publier une déclaration contre l’Algérie avant la visite présidentielle.

Cette révélation a été publiée dans un tweet publié lundi matin sur le compte Twitter de Malbrunot. Ce dernier a cité un diplomate français qui a déclaré que les Marocains veulent que la France publie un communiqué de presse contre l’Algérie avant la visite de Macron à Rabat.

La visite du président français arrive alors que le Parlement européen se trouve au cœur du scandale du « Maroc Gate », impliquant Rabat dans des pratiques de corruption et de distribution de pots-de-vin pour influencer le Parlement européen sur des questions telles que les droits de pêche et la situation au Sahara occidental.

La Fondation européenne a formé un comité pour enquêter sur ce scandale, dans lequel le Maroc et d’autres pays étrangers sont impliqués dans l’offre de pots-de-vin en échange d’influence au sein du Parlement européen.

Malbrunot a également révélé que la justice belge avait émis des mandats d’arrêt contre des responsables marocains impliqués dans le scandale « Maroc Gate ». Les mandats ont été adressés aux autorités françaises. Cependant, un diplomate français a déclaré que la France se sentirait gênée si elle devait arrêter les fonctionnaires marocains, car ceux-ci ont des enfants en France.

En conclusion, la visite du président Emmanuel Macron au Maroc est fortement impactée par le scandale du « Maroc Gate ». Alors que Rabat demande une déclaration contre l’Algérie, les autorités françaises doivent gérer les conséquences politiques de cette situation délicate.

Marocgate : des mandats d’arrêt internationaux émis contre des responsables marocains impliqués dans un scandale de corruption

L’affaire Marocgate, qui agite le Parlement européen depuis près de trois mois, a atteint un nouveau sommet. La justice belge a transmis aux autorités françaises des mandats d’arrêt contre plusieurs responsables marocains impliqués dans ce scandale de corruption. Selon Le Figaro, ces hommes politiques, dont les enfants étudient en France, risquent d’être arrêtés à leur descente d’avion sur le sol français.

Le parquet fédéral belge, qui a déclenché cette enquête en décembre dernier, porte sur des actes de corruption qui impliquent le Maroc à différents niveaux. Parmi les personnes pointées du doigt figurent l’actuel ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun, ancien président de la commission parlementaire mixte Maroc-UE de 2011 à 2019, et le patron de la DGED (services de renseignements), Yassine Mansouri.

L’enquête belge a également permis de mettre la main sur 1,5 million d’euros en liquide, saisis chez l’ex-eurodéputé socialiste italien Pier Antonio Panzeri et l’eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili, tous deux considérés comme des personnages centraux de cette affaire. Ils ont été écroués avec plusieurs autres personnes, accusées d’appartenance à une organisation criminelle, de blanchiment d’argent et de corruption.

Francesco Giorgi, compagnon de l’eurodéputée grecque Eva Kaili et assistant parlementaire de l’ex-député italien Andrea Cozzolino, a reconnu faire partie d’une organisation criminelle utilisée par le Maroc. Il a expliqué aux juges que Cozzolino était impliqué dans cette affaire et avait eu des contacts avec l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, Abderrahim Atmoun, grâce à Panzeri. Ce dernier avait précédemment présidé la commission Maghreb et avait passé le relais à Cozzolino. Samedi, Cozzolino a été assigné à résidence et son extradition sera examinée mardi.

Cette affaire de corruption touche de nombreux responsables de haut niveau, et les révélations continuent de se succéder. Les conséquences de Marocgate pourraient être importantes pour les relations entre le Maroc et l’Union européenne, ainsi que pour les débats sur les droits de l’homme et le Sahara occidental occupé.

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