Un Mega projet d’énergie solaire en Algérie. Des entreprises de 15 pays entrent en compétition

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Algerie: Mohama Bouziane, secrétaire général du ministère de la transition énergétique et des énergies renouvelables, a révélé dimanche que des clients de 15 pays ont manifesté leur intérêt pour le projet solaire photovoltaïque « Solar 1000 MW » en Algérie.

Bouziane a indiqué lors de l’émission « Morning Guest » sur la première chaîne de radio, qu’à ce jour, 15 institutions spécialisées dans les énergies renouvelables se sont inscrites pour retirer les termes de référence de l’appel d’offres pour le projet solaire photovoltaïque « Solar 1000 mégawatts ».

Il a expliqué que ces concessionnaires représentent 4 continents, et parmi les dizaines d’offres qui ont participé à l’appel d’offres, leurs enveloppes seront ouvertes le 15 juin prochain.

Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Ben Atou Ziyan, a confirmé samedi dans l’Etat de Laghouat que le projet « 1000 mégawatts solaires » permettra, dans sa première phase, de produire environ 2.200 gigawattheures d’énergie électrique par an, avec un objectif de taux de contenu local dans le projet d’au moins 30 %.

Dans son discours d’ouverture d’une journée médiatique sur la « Promotion du contenu local dans le cadre du projet national, le Projet Solaire 1000 MW », M. Zayan a expliqué que la première phase de ce projet créera jusqu’à 5 000 emplois directs, en plus de en préservant plus de 550 millions de mètres cubes de gaz naturel par an, ce qui signifie « économiser au moins 100 millions de dollars par an ».

Le ministre a également estimé que ce projet placerait l’Algérie « dans une position globale très avancée au regard des engagements internationaux sur la question du changement climatique » et préserverait les ressources et les capacités financières et économiques du pays, ajoutant que le projet permettrait d’éviter 1,3 million de tonnes de émissions de dioxyde de carbone par an, ce qui représenterait, en termes de valorisation financière, un gain de 70 millions de dollars.

Ce projet ambitieux contribuera également à « promouvoir, développer et diversifier un développement économique durable et intégré, qui intègre les dimensions locales et sociales dans la promotion de l’économie nationale en dehors du champ du système des hydrocarbures ».

M. Zayan a indiqué que cette rencontre intervient un mois avant la date d’ouverture des enveloppes d’offres adressées aux investisseurs, pour boucler les 1.000 mégawatts, qui représente la première phase du programme du secteur dans le cadre du plan de travail du gouvernement en application du programme du président.

Le ministre a souligné la nécessité d’incarner une transition énergétique « adaptée aux spécificités nationales » pour soutenir les activités du capital national résident, expliquant que des normes de contenu local ont été intégrées dans le cahier des charges des investisseurs afin d’encourager et de favoriser le développement de la l’industrie locale de la filière solaire photovoltaïque en Algérie.

Le ministère attache une « extrême importance » aux préoccupations des industriels et artisans nationaux actifs dans ce domaine, et s’emploie à les accompagner et à les pousser à mettre leurs produits et services en conformité avec les normes techniques et financières internationales applicables.

Cela se fait en s’assurant du fonctionnement optimal de la centrale solaire pendant toute la durée du contrat d’achat et de vente d’électricité sur une durée de 25 ans.

D’autre part, M. Zayan a mentionné que les intérêts de son département ministériel ont été lancés dans le cadre du premier appel à propositions d’investisseurs, ciblant une moyenne de 30 % de contenu local requis.

Il a expliqué que ce taux permettra le lancement et le développement d’une division spécialisée, qui augmentera le pourcentage de cette contribution au contenu local plus tard dans les prochaines étapes au cours desquelles les 14 000 mégawatts programmés seront matérialisés.

D’une importance primordiale pour la réussite du projet solaire 1000 MW

De son côté, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé que les pouvoirs publics attachent « une extrême importance » à la réussite du projet « Solar 1000 MW » de production d’électricité à partir de l’énergie solaire, soulignant la disponibilité de tous les composants nécessaires pour l’installation de centrales photovoltaïques en Algérie, qui sont majoritairement fabriquées localement.

Il a également souligné l’importance des opportunités d’emplois qui peuvent être offertes grâce à ce projet, qui permettra d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national.

A cette occasion, le ministre a appelé les entreprises locales, qu’elles soient publiques ou privées, à participer activement à ce projet, d’autant plus que le cahier des charges oblige les investisseurs à adopter un taux d’intégration nationale, qui permettra d’encourager, de promouvoir et de renforcer l’industrialisation tissu de l’Etat, créant des opportunités d’emplois supplémentaires et élargissant le portefeuille de projets des industriels militants locaux dans le domaine des énergies renouvelables.

D’autre part, M. Arkab a mentionné que l’Algérie est en train de construire un nouveau modèle économique basé sur la science et la connaissance, dont la transition énergétique est l’un des piliers.

Il a souligné que la politique d’intégration nationale est une priorité des pouvoirs publics, ajoutant qu’il est attendu des entreprises publiques et privées, de redoubler d’efforts pour améliorer les capacités et l’efficacité de production afin de mettre à niveau la production nationale et de réduire le volume des importations.

Le ministre a également souligné l’obligation de développer et de soutenir le contenu local comme approche pour développer les capacités industrielles nationales et fournir tous les équipements et intrants pour une intégration intégrée pour développer les énergies nouvelles et renouvelables, en utilisant les universités et les centres de recherche et en s’appuyant sur les petites et moyennes entreprises émergentes. entreprises.

Pour mener à bien cet effort, M. Arkab a mentionné que l’Algérie bénéficie, du fait de son immensité, d’un très fort potentiel de ressources énergétiques renouvelables, notamment l’énergie solaire, ce qui nécessite de la valoriser comme source de croissance économique et de développement durable, et de répondre à la augmentation de la demande d’énergie.

L’Algérie se qualifie pour devenir un leader dans la fabrication de panneaux photovoltaïques

Dans son intervention, le ministre de l’Industrie Ahmed Zghdar a souligné que l’Algérie dispose de capacités industrielles et humaines qui la qualifient pour devenir un pionnier dans le domaine de la fabrication de panneaux photovoltaïques et pour accroître les capacités de production dans ce domaine.

Le ministre a estimé que l’augmentation du pourcentage de contenu local dans ce domaine pousserait la voie du développement économique, social et environnemental, appelant à unir tous les efforts pour relancer l’incarnation dynamique d’une industrie locale et relever les défis auxquels est confronté le secteur des énergies renouvelables dans afin de répondre aux préoccupations des concessionnaires industriels et de créer un environnement d’investissement attractif.

Dans ce contexte, il a évoqué la signature, en avril 2021, d’un protocole d’accord entre les ministères de l’Industrie et de la Transition énergétique et des Energies renouvelables pour rationaliser la consommation d’énergie dans le secteur industriel, à l’issue duquel un certain nombre de projets communs ont été lancés.

Le ministre a appelé au développement des compétences humaines pour faire avancer ce secteur stratégique, qui nécessite le développement de mécanismes et la mise en place de conditions favorables permettant sa réhabilitation par la formation et la recherche appliquée.

M. Zghdar a ajouté que son département ministériel travaille à l’élaboration d’un plan d’action lié à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables pour le secteur industriel, en coopération avec les Ministères de l’Energie et des Mines et de la Transition Energétique et des Energies Renouvelables, en activant le Programme d’Appui aux Energies Renouvelables. Programme avec l’Union européenne, à travers lequel plusieurs ateliers ont été organisés dans le but de Coordination des efforts pour réaliser un plan d’action national pour l’efficacité énergétique (2021-2025).

Le ministre s’est félicité de l’élargissement des concertations entre les différents acteurs dans ce domaine pour faire face aux obstacles en vue de faire progresser l’atteinte des objectifs des programmes de transition énergétique en Algérie, afin de diversifier les sources d’énergie et de se passer progressivement des sources d’énergie fossiles et de réduire les importations. en établissant des bases industrielles locales pour les équipements liés à ce domaine.

Le gigantesque projet d’énergie solaire.. 110 institutions algériennes et internationales entrent dans la course

Le 6 avril 2022, le ministre de la transition énergétique et des énergies renouvelables, Ben Atou Zayan, a annoncé le retrait de 110 établissements du cahier des charges du projet solaire photovoltaïque « Solar 1000 MW ».

Un communiqué du ministère indique que lors de sa réception, mardi, avec l’ambassadeur du Canada en Algérie, Michael Ryan Callan, Zayan a évoqué cet immense projet, destiné aux investisseurs étrangers et locaux, lancé par l’Algérie en vue d’installer 1 000 mégawatts par an et 15 000 mégawatts d’ici 2035.

A cet égard, a-t-il indiqué, « 110 établissements ont retiré le cahier des charges », ajoutant que ce projet permettra d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national et l’adoption de la nouvelle approche algérienne.

Le ministre a également évoqué « les perspectives de coopération et de partenariat entre l’Algérie et le Canada, notamment dans le domaine de l’énergie éolienne, de l’hydrogène vert, de la valorisation des déchets, de l’isolation thermique et du transport des biens et des personnes à faible émission de carbone ».

Il a appelé à « renforcer cette coopération en concrétisant des projets de partenariat qui profitent aux deux parties, notamment à travers la mise en place d’un laboratoire pour certifier le produit énergétique ».

Le 27 février 2022, le directeur de l’autoconsommation au ministère de la transition énergétique, Mourad Chikhi, a révélé qu’il existe 6 entreprises actives dans le domaine de la fabrication de panneaux solaires, considérant que l’Algérie est confrontée à l’inévitabilité de passer à ce type de énergie.

Lors de son animation de l’émission « Sunrise Morning » dimanche, Sheikhi a confirmé qu’environ 80 investisseurs avaient soumis des candidatures pour investir dans le domaine des énergies solaires.

Le même porte-parole a expliqué que l’Algérie est aujourd’hui confrontée à l’inéluctabilité d’une transition énergétique, notant que l’énergie solaire est la moins chère et maîtrisée par rapport aux autres énergies.

À cet égard, l’invité du matin s’attendait à ce que la production d’énergie à partir d’énergies renouvelables atteigne 30 % d’ici 2030.

Le 21 février 2022, le ministre de la transition énergétique et des énergies renouvelables, Ben Atou Zayan, a annoncé le retrait de 80 concessionnaires du cahier des charges lié à l’annonce de l’appel d’offres pour le projet Solar.

Dans une déclaration à l’agence de presse algérienne, Benatou a indiqué que les termes de référence du projet d’implantation de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité de 1000 mégawatts « Solar 1000 » avaient commencé à retirer depuis jeudi plus de 80 concessionnaires industriels nationaux et étrangers souhaitant investir dans ce secteur.

Le ministre a souligné que ce projet se fera sous la forme de quotas allant de 50 à 300 mégawatts de capacité pour chaque station, expliquant que ces stations appartiennent aux Wilayat de Bachar, Laghouat, Tougart, Ouargla et El Oued.

Le même porte-parole a ajouté que le projet créera entre 4 à 5 emplois pour 1 mégawatt, notant que la société mixte « Shams » entre les complexes Sonatrach et Sonelgaz est responsable de ce projet, qui a été largement accepté par les investisseurs locaux et étrangers.

Quant à la fusion, le chef du secteur s’attend à ce qu’elle atteigne 45 et 50%, car c’est l’une des conditions que les investisseurs doivent respecter.

Le gigantesque projet d’énergie solaire en Algérie..une nouvelle étape du ministère de l’Energie

Le 11 février 2022, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, accompagné du ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Ziyan bin Atto, a tenu une réunion consacrée à la finalisation et à l’achèvement du projet d’énergie solaire « Solar ».

Selon un communiqué du ministère de l’Energie, « une réunion de travail et de suivi s’est tenue le jeudi 10 février 2022 au siège du ministère, consacrée à la réalisation et à l’achèvement du projet « SOLAR1000 », qui est l’achèvement de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 1 000 mégawatts.

La rencontre s’est déroulée en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, de la ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Benatou Zayan, du chef du comité de maîtrise de l’électricité et du gaz, du président-directeur général de Sonelgaz, du directeur général de la Société Algérienne des Energies Renouvelables, le représentant du Président et du Directeur Général de Sonatrach et pneumatiques des deux ministères et du complexe Sonelgaz.

L’énorme projet d’énergie solaire.. le ministre dévoile un nouveau dossier

Le 17 janvier 2022, le ministre de la transition énergétique et des énergies renouvelables, Ziane Benatto, a confirmé que son autorité œuvrait pour surmonter tous les obstacles qui ont conduit au retard du programme de transformation énergétique, notamment le projet d’atteindre 1 000 mégawatts d’énergies renouvelables par an, qui vient d’être annoncé.

lorsqu’il a été accueilli aujourd’hui dans l’émission Morning Guest sur les ondes de Channel One, ben Atto a appelé les investisseurs à voir ce qui était indiqué dans la décision ministérielle les exemptant de l’obligation d’achever un projet industriel, de contribuer à l’achèvement d’un projet de un millier de mégawatts d’énergies renouvelables grâce à des panneaux solaires dans différentes régions du pays.

Il a expliqué que « la décision ministérielle conjointe que nous avons signée avec le ministère de l’Industrie fin 2021, visait à améliorer les conditions d’attraction des investisseurs, qu’ils soient nationaux ou étrangers ».

Benatto a souligné la nécessité de lire l’arrêté ministériel conjoint qui impose l’inclusion du contenu local dans ce projet afin d’encourager l’industrie locale du solaire photovoltaïque conformément aux normes internationales, expliquant que chaque centrale photovoltaïque comprend 8 composants qui peuvent être fabriqués en Algérie actuellement, sauf pour les panneaux solaires, dont nous fabriquons environ 40 %, et nous atteindrons 100 % dans les mois à venir, selon les normes internationales.

Le ministre de la Transition énergétique est revenu sur l’accord signé il y a environ un mois et demi avec l’italien « Vimer » pour fabriquer des transformateurs dans le complexe « Eni » de la ville de Sidi Bel Abbes comme dernier volet pour achever la réalisation du solaire. centrales électriques, ainsi que des services d’installation et de maintenance.

De ce point de vue, Bin Atto a révélé que la société « Shams » pour le développement des énergies renouvelables du ministère et tutelle du projet a reçu de nombreuses offres pour participer à l’appel d’offres pour la production de 1.000 mégawatts annuels pour l’avenir.

L’invité du matin a souligné que toutes les facilités étaient fournies aux investisseurs afin de mettre en œuvre cet important programme qui vise à produire 1 000 mégawatts annuellement durant l’année en cours, en vue d’atteindre 15 000 mégawatts à l’horizon 2035.

Le grand projet solaire… Des mesures incitatives pour les investisseurs

Le 5 janvier 2022, les ministres de l’Industrie, Ahmed Zghdar, et de la Transition énergétique, Ben Atou Zayan, ont signé une convention exonérant les investisseurs participant aux appels d’offres liés à la réalisation de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 1 000 mégawatts du nécessaire pour mener à bien un projet industriel.

Selon un communiqué du ministère de l’Industrie, « Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zghdar, et le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Ben Atou Zayan, ont signé ce jour, mercredi 05 janvier 2022, au siège du ministère de Industrie, une décision conjointe dispensant les investisseurs de participer aux appels d’offres liés à la réalisation de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 1 000 mégawatts. C’est une condition à la réalisation d’un projet industriel.

Il a ajouté : « La signature de cette décision s’inscrit dans le cadre de la concrétisation du programme gouvernemental de développement des énergies renouvelables, accélérant le rythme de production de 15 000 mégawatts, qui se fixe à l’horizon 2035, et coïncidant avec le lancement, par le Ministère de la Transition Energétique et des Energies Renouvelables, le premier appel à projets d’investisseurs pour mener à bien un projet de centrales solaires photovoltaïques d’une capacité de 1 000 mégawatts, Son succès est crucial pour incarner le reste du programme aligné et attirer le plus grand nombre d’investisseurs spécialisée dans le domaine au moindre coût possible.

Il a poursuivi : « Après que l’industrie nationale a connu le développement d’unités industrielles locales (publiques et privées) pour fabriquer les équipements nécessaires à la réalisation des centrales solaires photovoltaïques, le contenu local a été inclus dans le cahier des charges des investisseurs dans le but d’encourager , promouvoir et développer la filière locale des énergies renouvelables et prendre en compte les préoccupations des industriels locaux actifs dans ce domaine ».

Et d’ajouter : « Au cours de la cérémonie de signature, M. Zghidar a confirmé que cette démarche s’inscrit dans le cadre d’incarner une coopération conjointe à travers des plans d’action exécutifs qui répondent aux aspirations des secteurs industriels et des énergies renouvelables en vue d’atteindre les objectifs fixés dans le President’s Program, qui attache une grande importance à la rationalisation de la consommation d’énergie, à la diversification de ses sources et à la substitution des importations. » « .

De son côté, le ministre de la Transition énergétique a valorisé la coopération et le travail participatif entre les deux secteurs, qui s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération conclu entre eux et le cadre de la coopération gouvernementale.

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