Une organisation marocaine solidaire avec la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme

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Algerie Maroc: La « Ligue marocaine de défense des droits de l’homme » a exprimé sa solidarité avec la « Ligue algérienne de défense des droits de l’homme », qui a été dissoute par les autorités algériennes, sous prétexte de « son non-respect du droit des associations et de son activité suspecte. »

Dans un communiqué,  la Commission marocaine des droits de l’homme a annoncé sa solidarité avec « les amis et petites amies de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, et avec tous les droits de l’homme, les syndicats et les partis ». organisations qui ont été interdites et restreintes ces dernières années, notamment : le Mouvement social-démocrate, l’Union pour le progrès et le changement, le Rassemblement pour la culture et la démocratie, le Parti socialiste des travailleurs, qui a décidé de geler complètement ses activités, et le (Raj ) Association, dont la dissolution a également été décidée.

Il a appelé les autorités algériennes à « cesser la pratique de restriction des organisations de défense des droits de l’homme et à revenir sur la décision de dissoudre la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme ». Elle l’a également appelé à « respecter le contenu des engagements internationaux, y compris le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, en particulier ses articles 21 et 22, qui affirment la nécessité de respecter la liberté de réunion pacifique et d’association ».

La Ligue marocaine des droits de l’homme a également appelé les autorités algériennes à autoriser le rapporteur de l’ONU sur la liberté d’association, de réunion et de manifestation à se rendre en Algérie, surtout après avoir reporté sa visite, prévue le 12 septembre, car il s’agit du huitième report de sa genre depuis 2011.

Selon le communiqué, « les militantes et militants de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme font l’objet d’un harcèlement continu, car au cours de l’année écoulée, des dizaines d’entre eux ont été arrêtés, d’autres ont été surveillés, un grand nombre d’entre eux ont été harcelés, et un autre groupe a été contraint de fuir hors du pays, tandis que leurs passeports leur ont été retirés. » Pour d’innombrables combattants et militants de la Ligue.

La justice algérienne a également renvoyé le cas de 3 militants des droits de l’homme, dont le chef de la branche de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme à Oran et son épouse, empêchés de participer aux séances préliminaires de l’Examen périodique universel à Genève, (ils ont été renvoyés) devant le tribunal correctionnel pour appartenance à un groupe classé sur la liste du terrorisme. Immédiatement après l’arrestation du journaliste Ihsan al-Qadi, directeur de « Radio M » et du site d’information « Maghreb Emerjan », le accusés de recevoir des dons non autorisés et de menacer la sécurité du pays.

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