Arkab : Le gazoduc trans-saharien algerien est plus sécurisé par rapport à celui du Maroc.

0
gazoduc

Algerie: Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arakab, a révélé que l’Algérie travaillait à la mise en place d’un gazoduc entre le Nigeria et l’Algérie via le Niger pour l’Europe, qui pourrait être achevé dans trois ans.

C’était dans une interview avec le magazine allemand Der Spiegel, dimanche.

Arkab a répondu à une question sur la possibilité d’augmenter considérablement la production et les voies de transport par lesquelles le gaz pourrait atteindre l’Europe.

« Nous avons un projet sur lequel nous travaillons actuellement, le pipeline transsaharien de 4000 km du Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger. »

« Le pipeline peut être achevé en trois ans et nous pouvons transporter 20 à 30 milliards de mètres cubes de gaz du Nigeria. »

Sur l’existence d’un projet de pipeline concurrent du Nigeria via le Maroc, et la préférence de certains États européens, car ils ne veulent pas compter uniquement sur l’Algérie, Arkab a répondu « le pipeline d’Alger est plus sûr et plus économiquement viable. »

« L’autre pipeline traversera 12 pays sur 6 000 kilomètres et une partie traversera l’océan Atlantique. C’est plus compliqué. Le financement n’est pas clair non plus. »

« L’Algérie, d’autre part, a les moyens et la volonté de financer une grande partie du pipeline transsaharien. »

Lundi, le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a été reçu à Abuja (Nigeria)

Le Ministre a participé aux travaux de la deuxième réunion tripartite entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria sur le projet de gazoduc transsaharien TSGP avec la participation des délégations des trois pays concernés.

Le ministre a souligné que le projet de gazoduc transsaharien « est un exemple de la volonté de nos trois pays de mettre en place une infrastructure régionale de portée internationale conforme à nos objectifs nationaux et à nos engagements internationaux ».

Il a souligné la confiance dans l’expérience des trois pays dans la production, le transport et la commercialisation du gaz naturel et les avantages fournis par le projet pour améliorer les capacités de production et d’exportation.

Article précédentLes mesures prises par l’Algérie à l’encontre de l’Espagne minent les intérêts du géant espagnol des services pétroliers.
Article suivantMédia : Raouraoua dépose sa candidature pour succéder à Amara à la tête de la FAF