Cahier des conditions particulières pour chaque catégorie…Ce sont les raisons du retard dans l’autorisation de l’importation de voitures

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Algérie: Le ministère de l’Industrie poursuit l’étude du dossier d’importation de voitures, en préparant des cahiers de conditions adaptés à chaque type de véhicule séparément, la priorité étant prochainement accordée aux véhicules sans carte grise, à l’instar des nouveaux engins mobiles, qui seront orientés vers les projets d’investissement.

Cela coïncide avec la publication d’une nouvelle loi sur l’investissement, dont la mise en œuvre est censée être prête bientôt, et donc les investisseurs auront besoin de machines mobiles et de véhicules spéciaux pour démarrer leurs investissements sans entraves.

Des sources liées au dossier révèlent que la question de l’importation des voitures et de l’élaboration des cahiers des charges est toujours en cours d’étude et de recherche au niveau du Ministère de l’Industrie, qui travaille actuellement à finaliser la détermination des charges réglementant l’activité, qui sont prêtes et la circonstance actuelle ne fait défaut qu’après avoir été approuvée par le gouvernement, chaque classe de véhicules étant isolée dans son propre livre de conditions, où les machines en mouvement qui ne dépendent pas d’une carte grise pour marcher sont séparées dans leur propre livre de conditions.

La même source a ajouté que la décision d’interdire l’importation de voitures il y a des années est venue quitter le champ des usines d’assemblage locales dans le passé pour prendre leur part de marché et pouvoir promouvoir les véhicules produits localement, mais les scandales qui ont suivi la chute du régime précédent a prouvé que ces usines ne faisaient que « gonfler des roues », et ces usines ne pouvaient pas. Ces dernières subvenaient aux besoins du marché national selon un taux d’intégration raisonnable, tandis que l’importation de voitures de l’étranger continuait à préserver les fonds de trésorerie et les soldes des réserves de change, à un moment où les prix du carburant ont connu une baisse sur le marché international, et les voitures sont restées une non-priorité par rapport à manger et à boire.

Il y a deux ans, le gouvernement ouvrait le dossier d’importation, mais cette fois en préparant un cahier des charges strict qui a fait l’objet du troisième amendement il y a des mois, avec l’isolement de chaque type de véhicule dans son propre cahier des charges en raison de la confidentialité différente des ce dernier, et aussi d’assurer la protection des consommateurs et la fourniture des services de garantie, des services après-vente et de la production de pièces Pièces de rechange d’origine, les concessionnaires automobiles qui ont déposé les dossiers attendant toujours que leurs demandes soient tranchées en parallèle avec la l’achèvement des modifications auxquelles sont soumis les cahiers des charges.

La même source affirme que l’une des raisons du ralentissement de la séparation du dossier est la volonté du gouvernement d’attendre le bon moment, d’autant plus que les prix des voitures connaissent une hausse sans précédent sur le marché international, en raison de la crise russe. La crise ukrainienne, où de nombreuses usines de grandes marques d’accessoires automobiles sont implantées en Russie, qui a provoqué la hausse des prix, sans parler de la hausse continue des prix de transport et d’expédition, la dépréciation du dinar ces dernières années par rapport à l’euro et la dollar, et la crise de raréfaction des puces électroniques, qui représentent 40 % des composants automobiles.

Tous ces facteurs, selon la même source, peuvent entraîner une hausse sans précédent des prix de la voiture importée sur le marché national, et par conséquent la poursuite de la crise dont se plaint le citoyen algérien depuis des années, sans parler de la baisse du volume de production dans les usines internationales, et son orientation des véhicules fabriqués vers les pays prioritaires qui n’ont pas cessé d’importer Dans le passé, donc, la part de marché algérienne peut consommer plus d’argent.

En ce qui concerne le dossier de l’installation des voitures, le gouvernement négocie toujours avec un certain nombre de producteurs mondiaux, mais selon des conditions et des normes qui évitent de répéter les erreurs du passé ou de reproduire les expériences des pays qui n’ont pas réussi à apporter des devises fortes à leur pays comme suite à l’installation d’usines, et n’ont pas pu réaliser la valeur ajoutée de leur économie, et certains groupes ont tenté d’imposer des conditions rejetées par les autorités algériennes, ce qui fait que le dossier tarde à trancher.

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