Energies Renouvelables: Intérêt indien pour le gigantesque projet d’énergie solaire en Algérie

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énergie solaire en Algérie

Une société indienne a exprimé sa volonté d’investir et de coopérer techniquement dans le domaine des énergies renouvelables en Algérie.

Cela s’est produit lors de la réception, mardi, par le secrétaire général du ministère de la Transmission de l’énergie et des énergies renouvelables, Bouziane Mahama, du représentant de la société indienne « Kalpataru Power Transmission LTD » Ramesh Gupta.

Selon un communiqué du ministère, les deux parties ont discuté de la coopération technique et des perspectives d’investissements futurs dans le domaine des énergies renouvelables, notamment les cellules photovoltaïques et la biomasse, dans l’espoir de voir ensemble le développement de projets prometteurs pour les deux domaines, encourager la localisation des technologies, échanger des expériences et transférer des connaissances.

A cet égard, le Secrétaire général a souligné que le Ministère de la Transition Energétique et des Energies Renouvelables opère selon une perspective stratégique de transformation énergétique qui mise avant tout sur le développement à grande échelle des énergies renouvelables et la promotion de ses projets porteurs, en stimulant les investissements dans ce domaine, à commencer par la sélection d’énergies propres pour la production d’électricité.

Le même intervenant a également souligné l’importance du programme national de 15 000 mégawatts, qui a suscité un réel intérêt chez le représentant de KPTL. Le communiqué ajoute.

Pour sa part, Ramesh Gupta a présenté la vision de son entreprise de fournir des services d’ingénierie et de construction (EPC) pour les pipelines, les stations de collecte de gaz et la transmission d’électricité, en plus de présenter leurs réalisations au niveau international dans le domaine du photovoltaïque, et leur volonté de être présent en Algérie à travers les formules prévues par la nouvelle loi sur les investissements, et la concurrence sur les offres déposées et la possibilité de nouer des partenariats avec des entreprises actives sur le marché des énergies renouvelables.

A l’issue de la rencontre, les deux parties sont convenues de poursuivre l’échange de vues pour affiner et mûrir les propositions, permettant d’identifier de réelles opportunités de coopération dans les domaines des énergies renouvelables et du développement durable, tant sur le plan technique que pratique.

Intérêt Japonais au projet d’énergie solaire en Algérie

Le 4 août 2022, le Japon, représenté par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a exprimé son intérêt pour une coopération et un partenariat avec l’Algérie dans les domaines des énergies renouvelables et de l’énergie solaire à partir de 2023.

C’est au cours de ce mercredi que le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Ben Atou Zayan, a eu des entretiens avec le représentant de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), Ryo Tsuji, au cours desquels ils ont évoqué les opportunités de coopération bilatérale et de partenariat dans le domaines des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique à partir de 2023.

Selon un communiqué du ministère, M. Zayan a présenté lors de cette rencontre le programme de travail de son secteur, qui s’articule autour de la stratégie nationale de transition énergétique et du développement des énergies renouvelables et des programmes de maîtrise de l’énergie. 15 000 mégawatts d’ici 2030.

La réunion a également traité du projet d’appels d’offres pour les investisseurs pour la construction de centrales solaires réparties sur tout le territoire national et adressées aux investisseurs nationaux et étrangers.

Pour sa part, le responsable japonais, qui était accompagné du consultant pour la préparation des projets au niveau de l’Agence japonaise de coopération internationale, Ozami Satoko, a passé en revue la vision de l’agence dans le domaine de l’assistance technique et de la formation.

Ryo Tsuji a présenté l’expérience de l’agence japonaise dans le domaine de la politique de réduction carbone, exprimant, à cet égard, « la disponibilité de l’agence à reprendre la coopération dans le domaine des énergies renouvelables et de la transition énergétique avec l’Algérie en établissant des axes de coopération, de partage conjoint des expériences et renforcement des capacités. »

Les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer la coopération bilatérale à travers le programme de coopération technique proposé par l’agence pour l’année 2023, et les deux parties ont convenu de poursuivre les échanges en vue de définir techniquement et concrètement les axes de coopération dans les domaines des énergies renouvelables et le développement durable.

Annonce de la date d’entrée en service du vaste projet d’énergie solaire

La première quantité d’énergie photovoltaïque sera produite au niveau du projet d’énergie solaire « Solar 1000 mégawatts », d’ici fin 2023, comme l’a révélé le directeur général de la société algérienne des énergies renouvelables « Shams » Ismail Moukari le 11 juillet.

Mokari a révélé dans une interview à la Radio Nationale, que « la centrale électrique de Beni-Nif à Bachar, pourrait produire la première quantité d’ici la fin de 2023 ».

L’électricité générée par le projet sera vendue « exclusivement et intégralement » à Sonelgaz. Ceci sur 25 ans, dans le cadre des garanties demandées par les investisseurs.

Le directeur de la société « chams » a également expliqué que l’allongement des délais de dépôt des offres, pour les concessionnaires intéressés à participer à la réalisation de ce projet, est venu à la demande de « tous les investisseurs locaux et internationaux ».

Ce report permettra à « plus de 40 investisseurs de participer à la course », ce qui créera une concurrence entre les investisseurs.

Les investisseurs se sont également demandé si le projet pouvait « gagner le droit à un financement externe ». Il a souligné que « chams » a pris en compte « la volonté de ces investisseurs d’obtenir une licence pour recourir à des financements extérieurs ».

Le responsable a souligné que « le financement extérieur donne plus d’avantages que le financement intérieur », en particulier pour « les projets d’investissement qui nécessitent beaucoup d’argent » comme le projet « Solar 1000 mégawatt ».

Le projet, dont le coût de réalisation est estimé à 1 milliard de dollars, n’est qu’une première phase du programme de 15 000 mégawatts, qui nécessite un financement global estimé à 15 milliards de dollars, soit « un coût difficilement supportable localement ».

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