L’Algérie relance son marché automobile en accordant des agréments à trois marques.

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L'Algérie relance son marché automobile en accordant des agréments à trois marques.

L’Algérie accorde des agréments à trois marques de voitures : Fiat Algérie, Emin Auto et Halil Auto, qui pourront désormais importer des véhicules neufs. La cérémonie de remise des agréments s’est tenue ce lundi 6 mars sous la présidence du ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, au niveau de son ministère.

Après plusieurs années de blocage des importations des véhicules neufs, l’Algérie accorde les premiers agréments aux concessionnaires automobiles de marques étrangères. Les trois premiers concessionnaires agréés officiellement en Algérie sont :

  1. Fiat Algérie, qui fait partie du groupe américano-européen Stellantis et pourra désormais importer les véhicules neufs en attendant l’entrée en production de son usine de montage actuellement en construction à Oran.
  2. Emin Auto a obtenu l’agrément pour la marque chinoise Jac, tandis que
  3. Halil Auto représentera la marque allemande Opel, également propriété de Stellantis.

Le ministre de l’Industrie a annoncé l’octroi de plus de 35 autres autorisations préalables pour les concessionnaires automobiles. Ahmed Zeghdar a assuré que l’opération s’est déroulée dans la transparence totale.

En outre, il a indiqué que les travaux de construction de l’usine Fiat à Oran ont atteint un stade avancé sans donner de chiffre précis. Selon le ministre, cette usine devrait être livrée à la fin du mois d’août prochain.

Le marché automobile algérien voit ainsi l’arrivée de nouveaux acteurs. L’octroi de ces agréments devrait stimuler la concurrence et offrir aux consommateurs algériens plus de choix en matière de véhicules neufs.

En effet, les importations de véhicules neufs étaient bloquées depuis plusieurs années, créant un marché parallèle florissant mais incontrôlable et peu profitable pour l’économie du pays.

La reprise des importations officielles pourrait permettre de réduire le nombre de véhicules d’occasion importés illégalement et de créer des emplois dans le secteur de l’automobile.

En somme, l’octroi des agréments à ces trois concessionnaires automobiles est une étape importante pour le marché automobile algérien. Le ministre de l’Industrie s’est félicité de l’avancée des travaux de construction de l’usine Fiat à Oran, laissant entrevoir une amélioration de la production locale. Reste à voir si cette reprise des importations officielles de véhicules neufs contribuera à dynamiser le marché automobile en Algérie.

Relance de l’industrie automobile en Algérie : les usines de Renault et Peugeot bientôt opérationnelles

L’Algérie relance son secteur automobile en annonçant la reprise des activités de plusieurs usines, dont celles de Renault et Peugeot (groupe Stellantis). C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, lors d’une conférence de presse organisée récemment.

Le ministre a indiqué que Renault Algérie connaît une « dynamique sérieuse » pour s’adapter au nouveau cahier des charges relatif à la construction de véhicules. Il a également révélé que des négociations sont en cours avec d’autres constructeurs européens et asiatiques pour une éventuelle implantation d’usines en Algérie.

Ahmed Zeghdar a affirmé que « tous les moyens sont réunis pour respecter les instructions du président Abdelmadjid Tebboune sur l’importation des véhicules neufs durant le mois de mars ». Selon le ministre, cette relance du marché automobile s’inscrit dans la politique de développement économique du pays.

Le groupe Stellantis, qui détient les marques Fiat, Opel et Peugeot, se taille la part du lion dans cette reprise du marché automobile en Algérie. En plus des usines algériennes de Fiat et Renault, Ahmed Zeghdar a annoncé que celle de Peugeot devrait bientôt reprendre ses activités à Tafraoui, près d’Oran, sur le même site que l’usine Fiat.

Le ministre de l’Industrie a toutefois mis en garde contre les fausses informations qui circulent sur le secteur automobile et a appelé les opérateurs à couvrir les besoins du marché.

En somme, cette reprise des activités des usines automobiles en Algérie pourrait permettre de relancer l’économie du pays et de créer des emplois dans le secteur. La relance du marché automobile est un signal fort envoyé par le gouvernement algérien aux investisseurs étrangers, qui pourraient être intéressés par l’implantation d’usines en Algérie. Reste à voir si cette politique de relance sera couronnée de succès et si les constructeurs automobiles répondront présents.

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