Bouteflika l’a rétracté à cause du Maroc.. un immense défilé militaire en Algérie

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défilé militaire en Algérie

L’Algérie se prépare à un grand défilé militaire le 5 juillet, pour marquer le 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie.

Le gouvernement a alloué 30 millions d’euros de dépenses pour célébrer le 60e jour de l’indépendance ; Une partie est destinée à couvrir les dépenses du défilé militaire.

Selon des sources médiatiques, autant ce prochaine défilé revêt des dimensions de célébration dignes de l’occasion révolutionnaire, autant elle inclut dans le même contexte des messages algériens clairs, notamment annonçant la fin de l’ère de la lutte contre le terrorisme, après le succès du plan « d’éradication du terrorisme » lancé par l’armée en octobre 2016. .

A cela s’ajoutent des messages à l’étranger concernant la disponibilité de l’Algérie à répondre à toute atteinte à sa sécurité nationale vitale. Cependant, cela n’annule pas les craintes que cela indique un leurre pour l’Algérie vers une exposition militaire, dans une circonstance où la force militaire seule ne suffit plus pour assurer la sécurité nationale, selon des spécialistes.

Ce défilé militaire intervient également dans un contexte externe et régional tendu, qui, selon les décideurs, nécessite une démonstration de force pour montrer l’arsenal armé de l’Algérie et une armée forte et organisée, d’autant plus que l’Algérie fait partie de ce carte tendue, avec l’exacerbation de ses différends avec le Maroc, et à la lumière des tensions auxquelles il fait face dans le sud, et avec les forces d’ingérence en Libye.

La même source explique que malgré la relative stabilité sécuritaire après l’an 2000, suite à l’adoption par le feu président Abdelaziz Bouteflika la loi de concorde civile et de la loi de réconciliation nationale, l’autorité n’a pas songé à organiser un défilé militaire pour les forces armées jusqu’à 2004, lorsqu’il avait proposé l’idée d’organiser un défilé A l’occasion du cinquantième anniversaire de la révolution de libération en novembre 2004, Bouteflika avait annoncé auparavant, dans un discours aux exécutifs de la nation, l’abolition du défilé militaire, justifiant ceci par sa volonté de réduire la tension avec le Maroc, et que cela ne soit compris comme une démonstration de force dirigée contre Rabat.

Il avait déclaré à l’époque avoir décidé d’annuler le défilé « pour que ceux-ci et ces personnes ne disent pas que les Algériens sont en train de verser de l’huile sur le feu, alors que les Algériens souhaitaient voir les hommes de l’armée dans un défilé militaire, en cette mémoire chère à nous. »

Le chef d’état-major de l’armée, le général Said Changriha, effectue des visites pour inspecter les unités participant au défilé et leurs préparatifs.

Changriha a visité avant les unités de saut en parachute et l’armée de l’air, pour voir l’avancement des exercices pour le grand défilé, pour assurer une grande précision et le respect des distances, et une coordination complète entre les différents types d’avions dans la formation des formes aériennes de parade, pour démontrer la grande efficacité et la capacité supérieure de contrôler les avions modernes avec une technologie de pointe, ainsi. Il a visité des unités des forces terrestres et de la marine.

Indépendamment des manifestations cérémonielles au sein desquelles le défilé militaire attendu a été créé, il y a de sérieuses inquiétudes soulevées dans le contexte par de nombreux observateurs que cela expose l’Algérie à plus de projecteurs sur elle dans la période récente, concernant la croissance de sa puissance militaire et l’augmentation de ses dépenses d’armements, et ses achats de systèmes de missiles Longue portée, d’arsenal de sous-marins, d’armes électroniques et d’avions modernes.

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