Justice: Abdelghani Zaalane comparaît à nouveau devant le tribunal dans cette affaire

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Abdelghani Zaalane

Algérie: L’ancien ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaalane, comparaîtra devant la justice, le 9 juin prochain, dans une affaire qui le poursuivait lorsqu’il était gouverneur d’Oran, liée à l’octroi de privilèges injustifiés au propriétaire d’une agence immobilière.

Une source a révélé que le dossier a été transmis par le juge d’instruction, la première chambre du pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed, au service de l’ordonnancement le 16 mai, qui a programmé la procès pour la date précitée au niveau de la troisième branche du Pôle.

Selon la même source, le directeur de campagne de Bouteflika assure le suivi lors des élections présidentielles abolies, accompagné du propriétaire de l’agence immobilière dénommée « M. Mohamed Sghir », qui est sous contrôle judiciaire pour des chefs d’inculpation inclus dans la loi anti-corruption. et la loi de prévention 01/06 relative à l’abus de pouvoir, à l’abus d’influence et à l’octroi de privilèges injustifiés à autrui.

l’ancien ministre des Transports et des Travaux publics a nié, au cours de l’enquête, à toutes les étapes de l’enquête, les charges retenues contre lui dans leur intégralité et dans le détail.

Abdelghani Zaalane a fait face à des accusations dans des affaires de corruption, dont la première est l’affaire d’installation de voitures et l’affaire de financement caché de la campagne électorale de feu le président Abdelaziz Bouteflika.

Un jugement définitif a été rendu contre l’ancien ministre après que la dixième chambre de la Cour suprême a rejeté le pourvoi en cassation dans l’affaire de la fille présumée de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika « Nshinach Zuleikha » dite « Madame Maya » et ses compagnes.

Abdul Ghani Zaalan a bénéficié de la réduction de la peine de prison dans cette affaire.

Le 28 mars 2021, la sixième chambre criminelle du Conseil judiciaire de la capitale a condamné Abdelghani Zaalane à 3 ans de prison, dans l’affaire de l’homme d’affaires Mohamed Bin Fasikh, auquel étaient également affiliés l’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia et l’ancien ministre Ammar Gul.

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