Une organisation internationale : mille condamnations à mort prononcées en Algérie

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condamnations à mort

Amnesty International a déclaré qu’il y avait au moins 1 000 condamnations à mort en Algérie. Mais elle n’a pas été appliquée depuis 1993, après l’approbation d’un règlement onusien relatif à son abolition, mais elle n’a pas été abrogée du Code pénal et les tribunaux n’ont cessé de l’édicter pendant cette période.

L’organisation a indiqué dans un rapport que l’Algérie n’a appliqué la peine de mort à aucun prisonnier, depuis 1993. Alors que les peines de mort sont commuées dans certains cas, en une peine à perpétuité .

la justice algérienne a rendu 9 jugements en l’an 2021, contre 8 personnes accusées d’avoir enlevé, torturé et tué le ressortissant français, Hervé Gourdel, en 2014, dans l’Etat de Tizi Ouzou.
Quant au neuvième jugement, il a été rendu contre une personne accusée d’avoir tué sa femme enceinte avec des jumeaux, en octobre 2019, dans l’Etat de Ouargla.

A noter que le premier jugement a été rendu contre le plus jeune colonel de l’armée algérienne, le colonel Mohamed Chabani, le 3 septembre 1964, sur ordre de l’ancien président Ahmed Ben Bella, accusé de tentative de rébellion contre le pouvoir et de semer la zizanie dans les rangs de l’armée algérienne. Le chef du tribunal révolutionnaire sous le règne de Ben Bella, Mahmoud Zertal, est celui qui a prononcé la peine de mort et il a été exécuté dans la ville d’Oran.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune , avait menacé d’appliquer la peine de mort dans l’une de ses récentes interviews télévisées contre des spéculateurs, en disant : « Je jure par Dieu, je n’aurai pas pitié des spéculateurs, et s’il le faut, nous appliquerons la peine de mort pour eux. »

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